Achat d’un terrain : comment calculer son prix ?

Avant la signature d’un acte de vente immobilière, l’élaboration d’un budget solide demeure essentielle. En premier lieu, le calcul du coût d’achat d’un terrain se réfléchit en amont. Quels sont les facteurs susceptibles de faire évoluer le prix d’un terrain ? Suivez le guide !

Le prix d’achat d’un terrain évolue selon certaines caractéristiques

Le montant d’un terrain varie en fonction de nombreuses caractéristiques. Ces spécificités sont à prendre en compte lors de l’élaboration du projet immobilier, en amont du budget de construction. En effet, celles-ci influent largement sur le prix de l’acquisition.

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Le prix d’achat du terrain dépend de sa localisation

Premier critère qui fait varier le montant d’acquisition d’un terrain, l’endroit où il se situe. Un terrain en pleine campagne coûte jusqu’à six fois moins cher qu’un terrain placé en centre-ville ou dans un lotissement.

Acquisition d’un terrain : l’importance de sa configuration

Évidemment, plus un terrain dispose d’une superficie étendue, plus le montant de la transaction augmente. D’autres caractéristiques du terrain constructible font évoluer le prix. Le terrain se situe-t-il en pente ? Alors le prix d’achat devrait sensiblement diminuer. Demeure-t-il orienté plein sud ? Dans la majorité des cas, le prix de vente du terrain sera plus cher que celui d’un terrain orienté au nord.

Bâtir une maison : le sol, facteur d’influence sur le budget

La nature du sol d’un terrain constructible paramètre également le prix d’achat. En France, la réalisation d’une étude de sol s’avère obligatoire depuis 2020, pour tous les vendeurs de terrains de construction. La faute, notamment, au changement climatique et aux risques de sécheresse sur sol argileux. Le coût de cette étude géothermique se répercute sur le montant du terrain. Même chose pour une vente de terrain non constructible à but agricole. La nature du sol impacte le succès des futures récoltes et influence le prix d’achat.

Projet d’achat de terrain : les services à proximité

Enfin, le prix d’un terrain à bâtir fluctue en fonction des services à proximité. Si la présence d’école, de transports en commun et de commerces fait grimper le montant de l’acquisition, d’autres l’abaissent. Par exemple, le terrain voit son prix chuter s’il se localise près d’une zone industrielle, d’une autoroute ou d’une déchetterie.

Achat d’un terrain de construction : attention aux travaux de viabilisation

Tout d’abord, rendez-vous en mairie, afin de s’assurer que le terrain se situe en zone constructible. L’acheteur contrôle cela en consultant le plan local d’urbanisme (PLU). Puis, l’acquéreur du terrain doit vérifier en mairie quelles sont les formalités à effectuer sur le terrain en termes de viabilisation. Les informations figurent sur le certificat d’urbanisme pré-opérationnel.

Le coût du terrain dépend notamment des modalités concernant les raccordements à l’eau, le gaz, l’électricité et le téléphone. Plus la distance entre le terrain à bâtir et les réseaux publics est étendue, plus le prix du raccordement s’élève. Plusieurs taxes en rapport avec le coût de viabilisation gonflent le prix du terrain. On parle, notamment, de la Taxe locale d’équipement (TLE) et de la taxe Préparation raccordement égout (PRE). Selon les travaux à effectuer, le prix de la viabilisation du terrain varie de 5 000 euros à 15 000 euros.

Frais annexes, impôts : les autres dépensent qui pèsent dans le budget du terrain

Lors d’un projet immobilier de type construction de maison, les taxes et frais annexes sont légion. Dès l’achat du terrain, il faut quantifier un certain nombre de dépenses.

Les frais annexes lors de l’achat d’un terrain

Plusieurs frais et autres taxes alourdissent le montant d’un achat de terrain constructible. D’une part, les éventuels travaux de bornage, de défrichage, d’aplanissement, de déblayage, etc. Effectués par un professionnel, ils engendrent un coût de main-d’œuvre à ne pas oublier.

Impôts et taxes : la taxe foncière

D’autre part, l’achat d’un terrain induit une imposition dont les taux sont variables. La taxe foncière se calcule dans le cadre de la valeur locative cadastrale, à laquelle on soustrait un abattement forfaitaire (20 %). Cette taxe change d’une localité à une autre. La déclaration de détention de la parcelle se réalise avant le début des travaux de construction du logement. Si le terrain est remis en vente, l’éventuelle plus-value demeure également imposable. L’abattement forfaitaire varie selon la durée de détention du terrain.

Taxe sur les terrains : la taxe d’aménagement

La taxe d’aménagement est payable dès l’obtention du permis de construire de la future maison. Le calcul s’effectue selon la surface plancher prévue pour la maison. Le taux dépend de la commune, voire du département. L’acquéreur à un an pour régler la taxe d’aménagement, à partir de la date d’obtention du permis de construire.

Achat de terrain : les frais de notaire

L’acheteur d’un terrain à bâtir doit s’acquitter des frais de notaire. Ils se composent notamment :

  • des droits de mutation, qui comprend la taxe de publicité foncière et les droits d’enregistrement ;
  • de la contribution de sécurité immobilière ;
  • du coût des formalités du dossier, autrement appelées les débours ;
  • des émoluments et honoraires du notaire, soit la rémunération du notaire.

Au total, les notaires demandent entre 7 % et 8 % du prix total du terrain.

Le prix d’achat d’un terrain représente environ un tiers du budget global d’un projet de construction immobilier. Travaux, impôts et émoluments varient selon l’état du terrain et sa localisation. Heureusement, l’acquéreur peut contracter un crédit auprès d’une banque, afin de l’aider à supporter le montant de l’achat du terrain et de la construction de son logement.